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Wilo-09
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Wilo-09


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MessageSujet: Article et réflexion personnelle   Article et réflexion personnelle EmptyMar 19 Mai - 15:05

HISTOIRE DE BRAQUE EN France

Article et réflexion personnelle Despor12
Article et réflexion personnelle Despor13

Tous les chiens que nous connaissons en cette fin de 20éme siècle sont bien évidemment les descendants des chiens que possédaient nos ancêtres et de nombreux cynophiles passionnés ont cherché les origines de nos compagnons d’aujourd’hui.

Malheureusement, il est difficile de remonter le temps avec précision en ce domaine, car nos aïeux s’occupaient surtout d’efficacité à la chasse et fort peu de noircir du parchemin sur ce sujet. L’ancêtre du chien d’arrêt est certainement, le chien d’Oysel qui, déjà au XIV° siècle, était employé, sur le pourtour méditerranéen de l’Europe, pour marquer les oiseaux, perdrix notamment, que le chasseur prenait au filet comme le pêcheur utilise encore de nos jours le filet épervier.

Plus prés de nous, à la révolution, étaient fixés deux types de chiens couchants, un épagneul donc à poils longs et un braque à poils courts. Avec l’abolition des privilèges, les milliers de nouveaux chasseurs ont rapidement compris l’avantage d’un chien permettant la chasse pour soi et sur des terrains réduits aux limites de la propriété privée du citoyen par opposition au chien courant qui a besoin d’espace. Ceci explique le très grand développement du chien d’arrêt au siècle dernier.

Depuis le début du XIXe siècle, un braque à la robe marron ou blanche dont le type général s’était fixé dans le Sud-ouest de l’Europe était généralement utilisé en France, indépendamment de l’épagneul. Sélincourt en 1683 décrivait : un chien généralement d’assez haute taille et de format robuste, tête grosse, oreilles longues, museau carré, nez gros, lèvres pendantes, cou épais, pelage blanc avec des taches brunes.
Or, aujourd’hui encore, nous retrouvons ce type de chien en Italie avec le Braque italien (bergame), en Espagne avec le Perdiguero (dit de Burgos) et dans le sud de la France avec le Braque français.

Cette vieille souche de chiens d’arrêt s’est répandue dans le reste de l’Europe et a subi diverses influences locales, diverses modifications par sélection mais aussi par croisement avec d’autres types de chiens. De ces manipulations naquirent notamment le Pointer, mais aussi diverses races et variétés de Braques en France et à l’étranger.

Au XIXe siècle, avec la généralisation de l’utilisation du chien d’arrêt, ces variétés de braques typés dans une région, prirent le nom de la province qui les avait vu se développer bien que, souvent, elles soient d’un nombre de familles réduites.
Il est frappant de voir que les descriptions et les lithographies de cette époque concernant des braques d’appellations diverses représentent toutes ce même type de chien. Je pense à des numéros de la chasse illustrée ou du journal des chasseurs en particulier.
C’est ce type de Braque, qui fut désigné comme le vieux braque français. il avait essaimé un peu partout dans notre pays d’où son nom. Puis, le snobisme bien français qui consiste à préférer ce qui n’est pas de chez nous, le fit régresser au profit des chiens anglais notamment. Il s’est alors replié en quelque sorte dans sa région d’origine, le sud de la France et en particulier le Midi-Pyrénées (Couserans : dept. 09 Ariège ; St-Gironnais).

Le nouvel essor du braque est venu avec le XXe siècle. D’une part, la demande de chiens s’est faite plus forte, mais surtout l’impulsion est venue d’amateurs en matière de chiens et d’élevage qui surent faire connaître et reconnaître les qualités exceptionnelles de ce chasseur infatigable.

A la fin de la guerre de 1914, de gros efforts furent faits pour perpétuer la race en restaurant les bases saines avec des éleveurs amateurs et professionnels. Il est regrettable que ces efforts ne fussent pas conjugués. Les uns s’efforçant de maintenir le type classique, les autres de moderniser raisonnablement la race pour l’adapter aux besoins et aux goûts des chasseurs de la génération des voitures, des appartements et du gibier décadent.

Sans vouloir être normand et avec le recul, je crois que les deux principes sont bons. D’une part, garder précieusement une souche initiale suffisamment vigoureuse pour permettre des retrempes éventuelles et, en tout état de cause, conserver un potentiel génétique précieux de ce qui pourrait rester « le braque de l’Ariège » ; d’autre part, aider le braque à s’acclimater à la chasse moderne : c’est la loi de la vie de s’adapter ou disparaître
Le braque de l’Ariège s’est donc ajusté à la standardisation conventionnelle (1964) des chiens d’arrêt pour lesquels le moyen de se faire connaître, passe par des épreuves sans rapport avec la chasse pratique et expositions beauté. Il a su y faire sa place. Petit à petit, il gagne, par ses qualités, la confiance des chasseurs dans des régions de plus en plus éloignées de ce qui reste son berceau, le midi-pyrénéen. Par là, il justifie plus que jamais son nom de braque de l’Ariège tout en rappelant son origine en se rattachant à un standard.

Les conceptions des chasseurs d’aujourd’hui ne sont plus celles des anciens. Les braques d’aujourd’hui quêtent plus loin et plus vite que leurs ancêtres mais comme eux, ils ont un très bon nez et arrêtent bien et de façon ferme. Ce chien, si doué par la chasse qu’on dit qu’il naît dressé. De plus, il a un tempérament extrêmement facile. Nombreux sont les propriétaires de braques de l’Ariège à avoir eu la joie de chasser avec un chien qu’ils ont eux-mêmes initié à ce sport.

Au XXI°, certains pour faire évoluer la race ont créé des clubs de races et d’élevage (sites internet …) et dans un souci de fédérer les propriétaires, favorisent les adhésions à ces clubs qui permettront l’organisation d’exposition, Fields Trials, TAN, brochures, publicités, … , et ainsi de faire reconnaître la race de leurs chiens. Malheureusement, les adhésions restent encore trop peu nombreuses et régulières au niveau de ces clubs.


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